Voilà qui va vous plaire : Un nouveau papier que notre équipe vient de découvrir sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».
Le titre suggestif (Consul d’Albanie, ami de Pierre Cardin, entrepreneur dans le Gers puis au Canada : les 1001 vies de Jean-Claude Sensemat) en dit long.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a pas de raison de ne pas croire du sérieux de ces informations.
Sachez que la date d’édition est 2024-01-09 22:42:00.
Voici lle texte :
Originaire de Fleurance et naturalisé Canadien, l’homme d’affaires de 72 ans se raconte dans un ouvrage publié en 2023, qu’il souhaite désormais adapter sur grand écran.
Un simple article ne suffit pas à conter l’histoire rocambolesque de cet enfant du Gers, parti à 19 ans à la conquête du monde. Il faudrait un livre entier. Cela tombe bien, Jean-Claude Sensemat en a publié un l’an dernier. Son titre, Le pionnier, témoigne de l’ego assumé de ce « self-made-man » autodidacte, petit-fils d’agriculteur et fils de radioélectricien devenu homme d’affaires influent en France puis au Québec, où il réside depuis 17 ans. « J’ai fait ma place et je suis devenu un personnage connu dans Montréal », témoigne-t-il sans rougir.
La photo affichée sur la page d’accueil de son site officiel parle d’elle-même : on y voit Jean-Claude Sensemat poser devant sa Rolls Royce Phantom, avec le message suivant : « Depuis 1970, entreprend et développe ses affaires, encore et toujours ». À 72 ans, il n’est donc visiblement pas près de mettre un terme à sa riche carrière d’entrepreneur, au sens propre comme au figuré. Celle d’un « pionnier de la mondialisation » qui a son nom au « Who’s who ».
Tout a donc commencé dans le Gers, à Fleurance. Orphelin à 19 ans, Jean-Claude Sensemat voit sa vie basculer après le suicide de son père. « Il fallait que je me bouge, témoigne-t-il. J’ai décidé de vendre de l’outillage parce qu’il n’y avait plus de forgeron ici. Je me suis dit que les clients, des paysans, allaient avoir besoin d’outils pour réparer les tracteurs qu’ils venaient d’acheter. »
« J’ai perdu la partie outillage comme on perd un enfant »
C’est le début d’une aventure qui le mènera à la tête de l’une des plus grandes entreprises du département à la fin des années 90 (Sensemat outillage), employant près de 500 salariés au plus fort de son activité. Pour en arriver là, il lui faudra conquérir de nouveaux marchés difficiles d’accès : la Chine, encore maoïste au début des années 70, l’Inde ou encore l’Albanie communiste. Des voyages mémorables qu’il relate dans son ouvrage. « À l’époque, les Chinois ne voyaient pas de blancs. Quand je suis arrivé à la gare de Canton, les gens me touchaient le visage, parce que c’était nouveau pour eux », sourit-il.
Sa réussite et son bagout le mèneront dans les plus hautes sphères économiques, culturelles et politiques. « J’étais ami avec Pierre Cardin », rappelle Jean-Claude Sensemat, qui sera nommé en 2002 consul honoraire de la république d’Albanie à Toulouse. « Jacques Chirac et Dominique de Villepin m’ont donné l’exequatur », précise l’intéressé. Comme tout entrepreneur, il connaîtra aussi l’échec, avec la fermeture de son entreprise d’outillage en 2000. L’administrateur judiciaire chargé du redressement du groupe sera quant à lui condamné pour détournement de fonds. « J’ai perdu la partie outillage comme on perd un enfant », confie Jean-Claude Sensemat. Il assure toutefois ne jamais avoir profité de la situation. « On a même remboursé de l’argent, et tout ce que je dis, je peux le prouver », soutient-il, tout en se prévalant d’avoir un casier judiciaire vierge.
« Je ne suis pas resté KO par terre »
Cet épisode laissera malgré tout des traces, une plaie encore ouverte aujourd’hui. « J’ai aimé les Gersois plus qu’ils ne m’ont aimé. Le Gers, ce n’est pas un pays d’industrie ou de commerce », regrette-t-il. Il en faudra plus pour mettre l’homme d’affaires hors circuit. Au début des années 2000, Jean-Claude Sensemat décide de refaire sa vie au Canada. « Je ne suis pas resté KO par terre. Je suis parti sur un autre continent pour redémarrer les choses. J’ai recommencé, j’ai refait des affaires et j’ai agrandi mon patrimoine », souligne celui qui est aujourd’hui spécialisé dans la finance et l’immobilier.
Cette carrière hors du commun, Jean-Claude Sensemat la relate donc dans Le pionnier. Un livre qu’il envisage d’adapter au cinéma « d’ici trois ans », à l’aide de l’intelligence artificielle. « Je ne le fais pas pour l’argent, la renommée ou l’ego. Ce qui m’importe, c’est d’être heureux », assure-t-il. Son bonheur, Jean-Claude Sensemat le trouve en effet aujourd’hui auprès de son épouse, de son fils et de ses petits-enfants. De sa terre natale en revanche, il ne garde plus que quelques amis. « Les gens que je connais se manifestent sur les réseaux sociaux. Il y a deux ou trois personnes qui sont chères à mon cœur », conclut-il, sans rancune. Tel est sans doute le prix à payer pour un homme au destin si singulier.
Bibliographie :
Contes du soleil et de la pluie/78,Clicker Ici .
Goélette Cardabela/Collection des livrets techniques de la goélette Cardabela/Version imprimable globale,Le livre .
Photographie/Personnalités/D/Sabine Delcour,(la couverture) .
Pour lire en automobile/Conséquences scientifiques des rayons Rœntgen/02,A voir et à lire. .