Voilà plus de 18 heures que les moteurs se sont tus. En ce matin de Centenaire, le circuit n’est pas pour autant paisible. Dans les stands, la valse des GTE, LMP2 et Hypercar a cédé sa place à celle des chariots élévateurs et des camions. Les pneus ont été remplacés par les caisses à rangements. Pour 38 des concurrents, en effet, il ne faut pas traîner. Dès le 7 juillet, les voitures vont reprendre la piste, à l’occasion des 6 Heures de Monza : « Ce qui donne un planning très serré, confirme David Messager, team manager de Peugeot Sport. Dès mercredi, tout doit être démonté. Les voitures et une grande partie de l’équipe technique, ramenés à l’usine dès lundi. » Une autre course, en somme.

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Chacun y va à son rythme. Si, chez Peugeot, toute l’équipe technique y met du sien, ce lundi matin, chez Corvette, après la victoire de catégorie, tout est plus calme. Sur le toit de l’Américaine, une gerbe et une bouteille de champagne. Signe d’une victoire attendue, chez les jaunes. La dernière en catégorie GTE, puisqu’en 2024, les GT3 seront en vigueur. Chez Ferrari, même avec une victoire à fêter, on ne se fait pas attendre. Les voitures sont déjà dans le camion.

Après rangement du stand, pièces détachées et voiture sont montés dans le camion. © Ouest-France

La Toyota n° 7 en train d’être vérifiée par les ingénieurs. Elle est tombée en panne samedi soir. © Ouest-France

Gabriel Aubry a été au volant plus de dix heures dans son Oreca. Il termine 7e du LMP2. © Ouest-France

La Glickenhaus 709 porte encore les stigmates de la course. © Ouest-France

Le Corvette Racing restera le dernier vainqueur de l’ère GTE. Désormais, place au GT3. © Ouest-France

Porsche n’a pas connu édition facile, avec des problèmes sur chacune des voitures au départ. © Ouest-France

La course terminée, la ligne droite des stands devient un chantier ou chacun cherche à ranger au plus vite. © Ouest-France

L’occasion d’apprendre, également, du côté de chez Toyota, que la n° 8 a heurté un écureuil, pendant la course. Assez gros pour causer des dégâts, pendant la course, forçant le japonais Hirakawa à lever le pied pendant la fin de son relais, avant de changer de capot. Une partie de la course, face à la Ferrari n°51 s’est peut-être jouée là.

Beaucoup de travail, le lundi matin, dans la pit-lane. © Ouest-France

Place désormais à l’après. À Watkins Glen en IMSA, le 25 juin ; à Monza, en WEC le 9 juillet ; ou au Castellet en ELMS. Et déjà penser, les 15-16 juin 2024, aux 24 Heures du Mans, la 92e édition. Ferrari comptera bien rester devant, Toyota de reprendre son rang, et Peugeot, Porsche et Cadillac, de se donner une nouvelle chance. Sans oublier que Lamborghini, Alpine, BMW s’ajouteront à la liste déjà bien remplie des Hypercars.

Beaucoup de travail, le lundi matin, dans la pit-lane. © Ouest-France

8. C’est le nombre de leaders différents, lors des 24 Heures du Mans 2023 : la Ferrari 499P victorieuse (176 tours), la Toyota n°8 (96 tours), la Peugeot 9X8 n°94 (30 tours), la Ferrari 499P n°50 (13 tours), la Cadillac n°2 (13 tours), la Porsche 963 n°38 de Jota (6 tours), la Porsche 963 n°75 (5 tours) et la Porsche 963 n°5 (2 tours).

Pénalité. La Porsche n° 5 de Christensen-Makowiecki-Cameron a été pénalisée de quatre tours après l’arrivée. Le dernier tour doit être bouclé en moins de 6 minutes et la n° 5 l’a fait en 10 minutes. La n°5 termine finalement à la 17e place.