Ce post ayant pour propos « l’automobile » se propage sur le web, nous avons projeté de vous le livrer ci-après.
Son titre suggestif (l’addition est sévère pour les Rochelais face au Racing 92 (32-10) mais ne sort pas de nulle part) en dit long.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez par conséquent donner du crédit à cette information.
Le texte a été édité à une date mentionnée 2023-11-26 15:10:00.
Voici lle texte :
C’est un cauchemar foudroyant, qui ne dure que cinq minutes mais qui est du genre à vous provoquer des sueurs froides des heures et des nuits durant. Le Stade Rochelais a perdu (32-10) son cinquième match, ce dimanche, dans une Paris La Défense Arena qui ne lui réussit décidément pas (aucune victoire depuis son inauguration). Dès la demi-heure de jeu, on a pensé que cela serait inéluctable, que le Racing poursuivrait son excellent début de saison (leader du championnat avec 28 points) grâce à ce…
C’est un cauchemar foudroyant, qui ne dure que cinq minutes mais qui est du genre à vous provoquer des sueurs froides des heures et des nuits durant. Le Stade Rochelais a perdu (32-10) son cinquième match, ce dimanche, dans une Paris La Défense Arena qui ne lui réussit décidément pas (aucune victoire depuis son inauguration). Dès la demi-heure de jeu, on a pensé que cela serait inéluctable, que le Racing poursuivrait son excellent début de saison (leader du championnat avec 28 points) grâce à ce bonus offensif et que les Maritimes continueraient à vivoter dans un ventre mou (onzièmes avec 15 points) qui n’a pas grand-chose de rassurant. Sauf que cela ne s’est pas passé tout à fait comme ça.
Revenons à ce très, très mauvais rêve si réel, donc. 25e minute, La Rochelle est mise sous pression par les Ciel et Blanc qui se régalent avec des surnombres sur les ailes. Certes, les Jaune et Noir montrent du caractère, tentent de plaquer dur dans l’axe, font mal au pack adverse sur quelques ballons portés qui auraient mérité mieux qu’une maigre pénalité (7-3, 9e). Gaël Fickou tente de prendre à revers son ami Thomas avec un jeu au pied bien senti. L’ancien Racingman s’en sort, tape à suivre pour lui-même. Mais, alors que Nolann Le Garrec récupère le ballon, celui qui fut son coéquipier lui inflige une cravate à la base du cou. M. Descottes sort un carton rouge. Dans la foulée, Pierre Bourgarit se met à la faute sur un ballon porté. Essai de pénalité et carton jaune, sacrée punition (17-3, 26e).
Ils y ont cru, pourtant
Les joueurs du président Merling sont à 13 et sont à nouveau sous pression. Sur une mêlée à cinq mètres, Antoine Gibert a de la réussite sur un rebond et alourdit la note (24-3, 31e). C’est d’autant plus cruel que les Stadistes sont franchement solides – si ce n’est en touche, leur alignement vivant un calvaire. Déjà, ils montrent du caractère, capables de faire mal dans l’axe. Surtout, par rapport à leurs dernières sorties, ils proposent des animations variées et rapides autour de leurs deux numéros 10, West (excellent) et Hastoy, n° 15 dans le dos mais souvent positionné ouvreur. Ainsi, sur une fine passe au pied du Néo-Zélandais pour Judicaël Cancoriet, celui-ci est à deux doigts de marquer. Enfin, plutôt à un buste, celui d’Imhoff plaqueur qui, couché sur le ballon, ne provoque aucune réaction de M. Descottes quand tout le banc rochelais réclame la vidéo (40e+1).
Et puis, il y a cette mêlée, ce socle de la force jaune et noir si rassurante. Après une succession d’efforts à cinq mètres, Yoan Tanga franchit le rideau ciel et blanc comme du beurre (24-10, 46e). De quoi vivre un songe incroyable pendant la grosse demi-heure restante ? C’est possible, d’autant que Siya Kolisi et les siens sont moins fringants et imaginatifs. Le capitaine des champions du monde est peu servi et en vue, présent dans le combat mais sans doute trop juste après une semaine seulement d’entraînement avec sa nouvelle équipe.
Kolisi, première discrète
Il apprend à découvrir que les Springboks ne sont pas les seuls à maîtriser les ballons portés : La Rochelle roule jusqu’à l’en-but (54e) mais l’arbitre demande la vidéo. À raison, Bourgarit a perdu le contrôle du cuir avant d’aplatir, le Racing s’en sort très bien, sa recrue sort l’esprit plus tranquille (55e), d’autant que Tristan Tedder profite d’un hors-jeu (27-10, 57e). Mais il tape une pénaltouche en ballon mort et, sur la mêlée qui suit, Thomas Laclayat prend un carton jaune (65e). Deux minutes plus tard, après un nouveau maul, Sclavi pense aplatir mais, comme Tanga en première période, il le fait sur un Racingman.
Kitione Kamikamica sort à son tour dix minutes mais les Maritimes n’en profitent pas. Pire, à la 78e, la pépite anglaise Henry Arundell marque en coin à l’issue d’une séquence totalement désordonnée (32-10, 78e). L’addition est extrêmement lourde pour les Rochelais, qui auront encore pas mal de points à revoir, mais pas celui de l’engagement, du rythme ou du jeu. À Nanterre, le cauchemar est un poil trop gros pour être vrai, mais il ne faudrait pas qu’il hante trop longtemps les hommes de Ronan O’Gara, ni qu’ils occultent les leçons à en tirer.
Les notes
6/10 West, Cancoriet, Wardi, Colombe Reazel
5/10 Danty, Iribaren, Tanga, Hastoy, Lavault, Dillane
4/10 Bollengier, Seuteni, Botia
3/10 Bourgarit
Non noté Thomas
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