Dans le lot des motos méconnues voire inconnues de la plupart des gens, certaines sont portées par des marques qui ne le sont pas plus. Malgré tout au box office, elles se rejoignent par des volumes de ventes très faibles.

Des machines aussi confidentielles que leurs marques 

Brixton est une marque inspirée par les coups de crayons et le cahier des charges des ingénieurs autrichiens. Elle n’a rien à voir avec KTM pour autant : d’ailleurs les produits ont une toute autre philosophie.

La Crossfire 500 est un petit roadster avec un bicylindre en ligne au performance équivalente à une CB 500 qu’on connait par coeur. C’est une machine bien équipée, au comportement agréable, avec un dessin qui mêle la modernité et le rétro avec une certaine réussite et un prix très raisonnable. Le plus difficile n’est pas de tomber sous le charme de cette moto mais de trouver un distributeur.

Brixton a fait parler cette année avec la nouvelle Cromwell 1200 au moteur bien plus conséquent. Quoi qu’il en soit, la 500 est à étudier. 

Autre marque : Fantic, très connue surtout par les moins jeunes et les amateurs de tout-terrain. Un public assez restreint, mais la mythique marque italienne revient avec une Caballero, son modèle tout autant mythique, en deux cylindrées : une 125 pour les permis B et une 500 gros mono pour les titulaires du permis moto.

Du côté de la nostalgie, tout est là entre les roues à rayons, la selle capitonnée, le phare tout rond, etc. mais la modernité n’est pas oubliée avec des LED, un refroidissement liquide, la fourche inversée, etc.

Les amateurs de machines vintages seront ravis à son guidon. 

Les marques connues n’échappent pas au manque de succès 

Parmi celles-ci, commençons par BMW qui connait un énorme succès avec les GS et RT mais un manque de réussite avec d’autres modèles. On peut noter le roadster qui partage le même moteur et les mêmes performances, la R 1250 R ou la R 1250 RS.

Ces dernières n’ont pas la fourche Telever qui fait tout l’intérêt des GS ou RT. Les avis sont partagés sur cette fourche, mais quoi qu’il en soit, elles sont différentes et le comportement de ces machines ne sont aucunement comparables.

Pourquoi un tel désamour ? C’est difficile à dire du fait que la catégorie dans laquelle se trouve la RS est tombée aux oubliettes et le prestige de la S1000R fait peut-être de l’ombre à la R1250R ce qui serait tout de même étonnant tant ces machines n’ont de commun que le fait d’être des roadsters.

Quoi qu’il en soit, une R 1250 R toute équipée peut faire une belle moto pour voyager aussi sans passer tout son budget dans une RT. 

Pour terminer, évoquons la Ducati Multistrada V2 : celle qui est venue remplacer la 950 tout en conservant le même moteur Testastretta de 937 cm3. Elle se nomme V2 pour bien la distinguer de la V4 dont on parle bien davantage, ce n’est donc pas qu’une affaire de cylindrée.

La V2 est la dernière qui vous rappellera les sensations des précédentes générations avant l’arrivée de la V4. Le gros bémol de la V2 ex 950, c’est son prix. En dehors de ça, il faut reconnaître que la machine est très agréable à rouler et fort bien équipée.

Sur bien des plans, elle surpassait la 1260 et avance toujours de nombreux arguments face à la V4 dont une facilité de conduite et une polyvalence remarquables.