Il ne reste que 13 % des missiles balistiques russes Iskander, selon le chef du renseignement de Kyiv

, Il ne reste que 13 % des missiles balistiques russes Iskander, selon le chef du renseignement de Kyiv

La Russie manque dangereusement de missiles pour frapper l’intérieur de l’Ukraine, selon Kyrylo Budanov, chef de la direction ukrainienne du renseignement de défense.

« Environ 13% restent pour les Iskanders, environ 43% pour les missiles Kalibr-PL, Kalibr-NK et environ 45% pour les missiles Kh-101 et Kh-555 », a déclaré Budanov au journal ukrainien. « Il est généralement très dangereux de descendre en dessous de 30 % car cela passe déjà [in]à ‘NZ’ [reserve stocks]. … En raison du manque de missiles et de leur faible efficacité et précision, ils ont été contraints d’utiliser des drones iraniens. Ils utilisent ‘Shahed’ en masse ici. »

Budanov a déclaré que la Russie commandait « tout le temps » des drones suicides à l’Iran et en avait utilisé environ 330 contre des cibles ukrainiennes. Parmi ceux-ci, 222 ont été abattus, affirme-t-il.

Le Tweet ci-dessous montrerait un drone suicide Shahed-131 de fabrication iranienne, que les Russes appellent Geran-1, qui a été abattu quelque part en Ukraine. Le cône de nez du drone s’est détaché, exposant ce qui semble être une ogive à charge creuse.

« D’autres, à un degré ou à un autre, ont atteint leurs objectifs – pas toujours leurs objectifs, parfois quelque part à proximité, mais 30% des drones atteignent leurs objectifs », a déclaré Budanov. « Une livraison par lot unique correspond à environ 300 unités. »

La Russie déploie actuellement son deuxième lot de drones suicides iraniens, a-t-il déclaré. Les responsables des services de renseignement ukrainiens pensent que la Russie a commandé au moins 1 700 drones de tous types à l’Iran, mais la plupart d’entre eux n’ont pas encore été construits, et encore moins livrés, a déclaré Budanov.

Les détails fournis par Budanov n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante et doivent être considérés comme ses propres affirmations.

« Pendant qu’il était là-bas, il a renforcé l’engagement des États-Unis à fournir un soutien à l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe, y compris la poursuite du partage de renseignements », a déclaré un responsable américain anonyme, selon CNN.

Burns s’est rendu à Kyiv « pour discuter de la coopération continue des États-Unis en matière de renseignement avec l’Ukraine et renforcer le soutien de Washington dans la guerre contre la Russie », a déclaré un responsable américain anonyme. Les temps.

Avant de plonger dans les détails les plus récents de la guerre, retrouvez notre précédente couverture continue ici.

Le dernier

Les troupes russes auraient tenté de brûler des documents sensibles avant de se retirer du poste de commandement, mais sans succès. Les photos ci-dessous montrent la chaudière dans laquelle les troupes russes ont tenté d’incinérer des renseignements avant d’être envahies.

Les Russes stationnés dans la zone où se trouvait le bunker de commandement ont reçu des drones sans logiciel opérationnel. En juillet, ils ont appris que l’HIMARS ukrainien était à portée de leurs positions. Les lanceurs ont livré des frappes de précision, dont les conséquences ont été montrées dans la vidéo ci-dessous en septembre.

L’un des documents indiquait que le chef d’une compagnie de « lance-flammes » du territoire de Lougansk occupé par la Russie avait huit soldats condamnés pour viol et agression sexuelle. Dans le langage militaire russe actuel, « lance-flammes » fait généralement référence aux armes thermobariques, telles que le système de lancement de roquettes multiples thermobarique TOS-1A, sur lequel vous pouvez en savoir plus ici.

Il y a eu plusieurs récits de la Russie recrutant des condamnés pour le service en Ukraine, notamment en sollicitant des volontaires pour le groupe Wagner depuis l’intérieur de la prison. L’un de ces membres du groupe d’entrepreneurs militaires privés de Wagner a été blessé et interrogé par les forces ukrainiennes, comme le montre la vidéo ci-dessous. L’homme dit que seuls 12 des 50 membres originaux de l’unité de l’homme étaient encore en vie lorsque la vidéo a été tournée.

Aussi intéressants et instructifs que soient les récits et les vidéos de première main du conflit pour les étrangers, publier trop d’informations en ligne peut être désastreux pour les troupes sur le terrain. La vidéo ci-dessous montre un bâtiment plein de troupes tchétchènes alliées à la Russie montrant leurs logements. Ils montrent leur équipement, applaudissent et jouent même du piano. Les images, qui comprennent des plans extérieurs du bâtiment, étaient suffisantes pour que les forces ukrainiennes géolocalisent la position de l’unité et les frappent avec HIMARS.

La vidéo ci-dessous semble être la suite de ces grèves.

Un important incendie fait rage au Shakhtarsk, dans la région du Donbass, à quelque 50 kilomètres derrière les lignes russes. Le feu semble brûler des réservoirs de carburant, mais on ne sait pas ce qui a causé l’incendie.

Selon le ministère britannique de la Défense, la Russie impute une série d’explosions ferroviaires aux partisans anti-guerre en Biélorussie et à l’intérieur de la Russie. Plus récemment, le 24 octobre, le gouverneur de la région russe de Belgorod a annoncé qu’une explosion avait endommagé la principale liaison ferroviaire entre la Russie et la Biélorussie près du village de Novozybkovo, à environ 15 km de la frontière russo-biélorusse. L’incident fait partie d’une « tendance plus large d’attaques dissidentes contre les chemins de fer en Russie et en Biélorussie », a déclaré le ministère de la Défense britannique dans sa dernière évaluation de la guerre.

« L’armée russe s’appuie principalement sur le transport ferroviaire pour déployer des forces en Ukraine, mais avec un réseau s’étendant sur plus de 33 000 km, transitant en grande partie par des zones isolées, le système est extrêmement difficile à protéger contre les menaces physiques », a déclaré le ministère de la Défense britannique.

Les photos dans le Tweet ci-dessous montreraient du personnel ukrainien s’entraînant à utiliser des patrouilleurs fournis par les États-Unis. En juin, le Pentagone a annoncé que 18 patrouilleurs de différents types seraient inclus dans un autre programme d’aide aux forces armées ukrainiennes, comme vous pouvez en savoir plus ici.

Les images, qui peuvent toutes être du même bateau, montrent des mitrailleuses montées de calibre .50 M2 et 7,62×51 mm M240 et un lance-grenades automatique Mk 19 Mod 3 de 40 mm. Le Tweet indique que les personnes sur les images ont également reçu des articles de la fondation à but non lucratif Come Back Alive.

Un rare IFV modernisé russe BMP-1AM « Basurmanin » a été capturé par l’armée ukrainienne. Cependant, nous pouvons également observer qu’un soldat ukrainien transporte un projectile thermobarique RPG-7 ex-russe TBG-7VL encore plus rare basé sur le PG-7VL.

Côté ukrainien, la vidéo dans le Tweet ci-dessous montre non seulement un exemple rare de transporteur-monteur-lanceur et radar 9A83 (TELAR) associé au système de missile sol-air S-300V1, mais aussi de celui-ci en action .

La vidéo ci-dessous montrerait des membres des forces d’opérations spéciales ukrainiennes (SOF) dans l’oblast de Lougansk récemment libéré de Nevs’ke.

Les forces ukrainiennes continuent d’utiliser à grande échelle des drones disponibles dans le commerce, comme ceux de la vidéo ci-dessous, identifiés comme DHI Mavic 3, pour larguer des munitions sur des cibles russes.

Des images de combats intenses ont émergé de la 4e brigade de réaction rapide de la garde nationale ukrainienne en action sur le front de l’Est. On voit les troupes se battre à bout portant avec des armes légères, des fusils sans recul, des mortiers, des grenades propulsées par fusée et des mitrailleuses. À un moment donné, on les voit se battre depuis une position dans ce qui semble être une aire de jeux pour enfants.

TV Zvezda, la chaîne de télévision officielle du ministère russe de la Défense, a diffusé des images intéressantes, dont des images fixes sont visibles dans les Tweets ci-dessous, des opérations des avions de combat Su-34 Fullback à la base aérienne de Baltimor. Baltimor est en Russie Voronej région frontalière de l’Ukraine.

Un Su-34 vu dans les images a un tableau d’étoiles rouges peintes sur le côté, chacune représentant censément 10 sorties de combat. Cela signifierait que l’avion a effectué 240 sorties de combat au total, bien que cela comprenne apparemment des missions au-dessus de la Syrie, selon TV Zvezda.

Le Sénat polonais, la chambre haute du Parlement du pays, a adopté aujourd’hui une résolution déclarant que le gouvernement russe dirigeait un « Etat terroriste ». La résolution comprenait des exemples de rapports crédibles de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité russes, y compris la torture, les déportations forcées de civils, le ciblage délibéré de zones civiles, etc.

Alors que les responsables russes continuent d’affirmer, sans preuves, que l’Ukraine envisage de faire exploser une bombe sale sur son propre sol, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré aujourd’hui que les alliés de l’OTAN « rejettent cette allégation manifestement fausse ». Vous pouvez en savoir plus sur ces accusations sans preuves ici.

« La Russie accuse souvent les autres de ce qu’ils ont l’intention de faire eux-mêmes », a-t-il déclaré. « Nous avons déjà vu ce modèle. De la Syrie à l’Ukraine. La Russie ne doit pas utiliser de faux prétextes pour poursuivre l’escalade. Le monde regarde de près. »

Pendant ce temps, l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, Andrey Kelin, a déclaré à CNN qu’« il est hors de question » que le président russe Vladimir Poutine ordonne le déploiement d’armes nucléaires en Ukraine.

Le présentateur de télévision russe intransigeant Vladimir Solovyov, un commentateur fréquent de la guerre en Ukraine, qu’il soutient activement, a fait de nouvelles déclarations qualifiant le conflit de problème existentiel pour la Russie. Il a également appelé à une mobilisation totale en Russie, pour inclure son économie, ainsi que ses forces armées, pour aider à renverser le cours de la guerre.

À Moscou, le Service fédéral de protection de la Russie, ou FSO, a lancé un exercice dans la nuit. L’exercice a fait tourner les têtes sur les réseaux sociaux puisque le FSO est chargé de protéger les hauts responsables du gouvernement, dont le président Vladimir Poutine, contre les attaques terroristes et d’autres éventualités majeures.

Cependant, rien n’indique d’une manière ou d’une autre qu’il s’agissait principalement d’un exercice de «contre-coup d’État», comme certains l’ont spéculé. Le FSO semble avoir discrètement annoncé que les exercices auraient lieu lundi, affirmant dans un communiqué qu’ils se concentreraient ostensiblement sur la formation liée à « la suppression des menaces terroristes, l’extinction des incendies, la fourniture de soins médicaux d’urgence et la détention des délinquants ».

Nous continuerons à mettre à jour ce message jusqu’à ce que nous disions le contraire.

Contactez les auteurs : Dan@thewarzone.com

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